Les sources sont nombreuses. On n'insistera pas sur celles qui sont directement reliées aux industriels, ou promoteurs industriels ou publics mais bien plutôt à celles qui leur servent d'arguments et qui militent depuis des décennies pour l'énergie éolienne, renouvelable, présentée comme le moyen de mettre à bas l'utilisation de ressources fossiles carbonnées (charbon, pétrole et gaz) ou fissiles (uranium).

  • Négawatt : l'organisation [site internet] (et les organisations associées) travaille depuis longtemps au développement des énergies renouvelables et lutte contre l'utilisation des ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz) et nucléaires : ces ressources sont jugées non-pérennes et causes de risques de pollutions graves – le risque climatique leur étant associé. Négawatt est connue pour son plan énergétique à 100 % d’origine renouvelable en France à l’horizon 2050, schéma repris par l’ADEME dans ses scenarii successifs.
  • Global Change
  • Syndicat des énergies renouvelables. Cette organisation est ici prise comme exemple, via son site, pour présentation des liens entre le cadre théorique de l'électricité éolienne et les aspects pratique de son intégration dans le réseau électrique national.

Avis d'APPEISA

La lecture des documents présents sur les sites peut paraître par instants convaincante, surtout lorsque l'on considère le développement des sources dans des régions et des pays qui n'ont pas encore procédé à la mise en place de réseaux de production et de consommation conséquents.

Il apparaît possible, techniquement, d'élaborer un schéma de sources localisées, d'origine renouvelable : éolien, solaire, hydraulique, géothermique, biomasse (dont méthanisation), méthanation… Les coûts financiers sont mal maîtrisés… et surtout le passage de l'état actuel dans des pays à sources et réseaux existants et efficaces s'avère délicat, très souvent lié à la diminution drastique de la consommation énergétique individuelle et industrielle, non seulement à propos de l'utilisation du pétrole pour les transports et le chauffage mais aussi à propos de la consommation d'électricité… dont on souhaite par ailleurs l'utilisation massive dans l'industrie, les transports et le chauffage, ne serait-ce que par l'emploi des pompes à chaleur.

Plus qu'une impossibilité théorique – à plus ou moins long terme – ce sont les côtés pratiques, financiers (calendriers des réalisations, ressources réelles au niveau de chacun des pays concernés, des ensembles des pays interconnectés (Europe continentale, ar exemple…), en ce qui concerne le futur proche et moyen qui pêchent par l'absence de la compréhension des risques (“black out”, équilibre financier macro-économique) ; ce sont les côtés sociaux qui sont totalement absents de ces démarches (risques sanitaires, risques écologiques, destructions de l'environnement paysager…)

Or, de toutes les ressources électriques renouvelables, citées plus haut, ce sont les éoliennes et les panneaux photovoltaïques qui sont matures. Le développement actuel, rendu totalement libéral, repose sur l'existence des tarifs de rachats pratiquement indépendants des lois du marché (marché dans lequel ces filères se développent). Forcené, ce développement est par ailleurs attirant pour les pouvoirs publics car il apparaît source d'augmentation du PIB, fondé malheureusement en France, par de l'endettement, à fort rendement pour les promoteurs et les créanciers, rendement permis par l'obligation du rachat à prix fixé, quelle que soit la demande.

Les coûts cachés sont alors payés par le consommateur (renforcement rapide des réseaux nécessaire à l'évacuation de l'électricité locale pléthorique, effondrement de la rentabilité des ressources pérennes existantes [en France, le nucléaire, bien sûr], sources absolument nécessaires à court, moyen et, sans doute, long termes à l'équilibre du réseau).