La crise sociale et l'état des finances publiques (augmentation de l'endettement de la nation, permanence du déficit commercial) mènent de nombreux économistes, énergéticiens et même des écologistes à s'interroger et à nous proposer de nous interroger sur la pertinence (?) de la dernière Programmation Pluriannuelle de l'Energie 2018-2023 dont le but affiché, en ce qui concerne l'éolien est le triplement de la puissance installée.

Cela fait longtemps que les aspects ruineux des choix faits pour la Transition Energétique, en ce qui concerne la production d'électricité, sont connus, sans compter les coûts pour la ruralité, la mise à sac des paysages, et les dégradations des conditions de vie des habitants. Il est utile de parcourir ici le résumé de ces nombreuses études, résumé fourni par l'association Sauvons le Climat

https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base-documentaire/bilan-ltcev-ppe-2016-2018-perspective-ppe-2018-2023

La diminution tragique des subventions publiques vers les petites communes et de leurs services de proximité induit un transfert de la péréquation nationale vers l'augmentation des prix de l'électricité, prévue pour abonder les finances des collectivités locales. Poussées par les promoteurs, confortés par les pouvoirs publics via les conclusions des Grenelle de l'Environnement et des PPE successives dans le cadre d'une libéralisation totale des productions d'électricité, les communes sont amenées, malgré elles, à participer à une course au premier arrivé, premier servi… important en plus un état d'esprit malsain au sein des communes, compte tenu des montants versés annuellement aux propriétaires des parcelles sur lesquelles sont plantées les éoliennes.

Et, ce, sans permettre la sauvegarde du climat.