Quelques lectures ayant des rapports avec le développement éolien

(mise à jour du 01/03/2021)

Au cours des mois, des réflexions nécessaires à tous pour regarder l'avenir… où les éoliennes pointent leurs pales, ici ou là…

Ce jour de mars 2021, à l'occasion des enquêtes publiques sur notre territoire, des généralités bonnes à savoir : l'aspect santé

mars 2021

A lire avant de remplir des remarques sur les nuisances sanitaires des éoliennes lors de vos interventions vers les commissaitres enquêteurs. Nuisances dont les dossiers d'EP vont rendre responsable l'effet nocebo propagés par les “on-dit” irresponsables de ceux qui s'opposent aux éoliennes. Effets que l'on peut corriger par maints moyens, disent l'ADEME, ces ONG écologistes… : interventions dans les écoles, communiqués dans les médias, incitation aux financements participatifs, rendant attrayant un retour financier vers les habitants, placements verts et intéressants des organismes financiers et de grandes entreprises énergétiques ou autres…

Ces nuisances sont bien recensées sur la totalité du globe (et les documents les rapportant sont fort nombreux, les critiques contre ces documents sont elles aussi fort nombreuses). On en trouve quelques pages ici

http://epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n887

et très récemment la FED a mis à disposition le pdf de la présentation par ordinateur de Mme Sioux-Berger, audition par l'ANSES du 22/02/2021 : Imputabilité des éoliennes sur la santé animale et humaine.

http://epaw.org/documentspdf/Imputabilite-eoliennes-sante-fed.pdf

février 2021

Très intéressant article de Jean-Pierre Riou sur les financements de la filière éolienne actuelle…

https://lemontchampot.blogspot.com/2021/02/financement-des-energies-renouvelables.html

  • Quelques points à retenir parmi de nombreux autres (pour les projets à partir de 2017)

 - le complément de rénumération au guichet ouvert : 74 €/MWh (40 €/MWh pour la partie de production dépassant un certain plafond) + prime de gestion de 2,8 €/MWh… pour 20 ans ! (cas des parcs contenant 6 aérogénérateurs au maximun de puissance nominale maximale de 3 MW) )

- au delà des 20 premières heures de prix négatifs (prix du marché, heures consécutives ou non), les producteurs se voient proposer de mettre à l’arrêt leurs machines (pour éviter une production amplifiant les prix négatifs) selon les modalités suivantes

Primeprix négatifs = 0,35 Pmax. T . nprixnégatifs

ainsi une éoliennes est payée pour ne pas travailler, comme si elle avait un facteur de charge de 35 % (rappelons que les tarifs négatifs ont souvent lieu lors des forts événements venteux et que les facteurs de charges de nombreuses éoliennes atteignent 100 %).

- pour les parcs importants (prix définis par l’appel d’offre), 59,5 €/MWh pour le dernier projet accepté. Une majoration de 1 à 3 €/MWh si le projet recourt au financement participatif (souvent quelques pouillèmes seulement du coût du projet, pour appâter les investisseurs locaux) ou à l’investissement participatif. Ainsi, l’ADEME cherche à se faire bien voir de riverains… en augmentant le prix de l’électricité pour tout le monde.

  • Au delà , il n’est pas inintéressant d’apprendre que le développement de l’éolien (et du photovoltaïque, aussi) n’a vraiment pas forcément à voir avec la lutte contre le réchauffement climatique… ainsi Jean-Pierre Riou, parmi d’autres, souligne l’existence du mémoire en défense du ministère de… l’écologie du 23 juin 2020, concluant que l’objectif de l’augmentation des énergies renouvelables n’est pas lié spécifiquement à la diminution de la production des gaz à effet de serre… Dans le fond, il s’agit de tout autre chose.

janvier/février 2021

  • Surtout ne pas avoir peur de citer des critiques fondamentales concernant l'approche française du développement de l'énergie intermittente qu'est l'éolien industriel.

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE/IEA) a été récemment citée par le Ministère de l'Environnement (pour faire court)… pour avoir fourni un rapport commun avec RTE sur la possibilité d'obtenir 100 % d'électricité d'origine renouvelable en France à l'horizon 2050… FEE, SER, FNE, Greenpeace… Négawatt… les promoteurs éoliens… certains élus à divers niveaux ne se sentent plus de joie… justifiés ainsi dans leurs démarches de couvrir la totalité du territoire et les côtes de France de dizaines de milliers d'éoliennes nouvelles… de plus en plus hautes.

[L'annonce d'un projet éolien de 46 éoliennes de 300 m de haut à 10 km au large de Dunkerque fait réagir la Belgique au nom du massacre  de son paysage maritime de bord de mer ; “pourquoi pas à 10 km au large du Touquet ?” pourraient-ils dire ?]

En même temps, la même AIE vient de sortir un rapport sur les coûts des diverses sources d'électricité

https://www.iea.org/reports/projected-costs-of-generating-electricity-2020

https://www.iea.org/articles/levelised-cost-of-electricity-calculator

Ce rapport-là de l'AIE s'interroge sur la cohérence ou l'incohérence des choix français en ce qui concerne la lutte contre la production de CO2 dans sa filière électrique (cf. le chapitre 9 du rapport). Comme de nombreux énergéticiens, depuis de nombreuses années, l'AIE est fort critique… si l'on veut réellement combattre le CO2… et le fait que dans un autre rapport elle indique que les 100 % d"électricité d'origine renouvelable seraient possibles… est cohérent compte tenu des très nombreuses conditions à remplir.

Conditions qui sont bien connues depuis longtemps… et estimées pratiquement impossibles à remplir, financièrement, techniquement et socialement. Ainsi tout apparaît reposer sur un pari : développer actuellement très activement les moyens photovoltaïques et éoliens… qui sont matures et peuvent mener éventuellement à des problèmes (l'évènement du 08/01/2021 n'est quand même pas éloigné) … qui forceraient à tout prix la recherche et l'obligatoire résolution :

https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base-documentaire/l-electricite-sans-nucleaire-ni-co2-ou-comment-une-etude-recente-du-cired-met-paris-en-bouteille

https://lemontchampot.blogspot.com/2021/01/le-veritable-cout-de-la-production.html

https://www.lemondedelenergie.com/cout-production-electricite-tribune/2021/01/19/

Dans les derniers jours de janvier 2021 dans son blog, Jean-Pierre Riou analyse la situation autour du rapport AIE/RTE et l'assymétrie de l'argumentation entre les pouvoirs publics (en pratique ici un ministre) parlant és qualité ex cathedra et les contradicteurs auxquels on nie la connaissance, la bonne foi… et que l'on accuse de propager l'effet nocebo.

https://lemontchampot.blogspot.com/2021/01/la-terrible-loi-de-brandolini-et-le.html

https://www.europeanscientist.com/fr/energie/la-terrible-loi-de-brandolini-et-le-mythe-du-100-renouvelable/

N'ayez pas peur… Au contraire.

décembre 2020

  • Intéressant article concernant le contenu CO2 du chauffage électrique alors que se met au point la RE2020, en remplacement de la RT2012 qui avait éliminé de fait tout chauffage électrique dans les nouvelles habitations pour son remplacement par le gaz, au risque avoué (et vérifié) d’une augmentation de la production de CO2 pour le chauffage, remplacement par le gaz applaudi par de nombreuses associations antinucléaires.
        Nombreuses ont été les remarques acides concernant l’incohérence de se chauffer à l’électricité menant à un bilan d’énergie primaire prohibitif pour les utilisateurs d’électricité alors qu’un chauffage au gaz utilise la plus grosse partie pour chauffer l’habitation et non l’extérieur ; la centrale nucléaire ayant un rendement énergétique de l’ordre de 33 % la plus grosse partie de l’énergie primaire est alors perdue dans l’atmosphère (rassurons le lecteur cette chaleur est négligeable par rapport à celle issue du chauffage direct ou indirect de l'atmosphère par le Soleil – ajoutons que des réseaux de chaleur sont parfaitement envisageable, de même que l'augmentation des rendements de Carnot).
        Bien sûr la production de CO2 de l’électricité française diminue considérablement la honte pour le particulier d’utiliser ce moyen pour se chauffer, comparé au gaz. Du fait de la saisonnalité du chauffage, qui a lieu à des périodes où les ressources autres nucléaires sont nécessaires à l’équilibre général, et même nécessitent parfois des importations de courants riches en CO2 il était admis que se chauffer à l’électricité avait un contenu de 150 à 180 g CO2/kWh (contre environ 200 pour le gaz).
        Dans une analyse récente l’ADEME reconnaît environ 80 gCO2/kWh pour le chauffage électrique… ce qui mène à la nécessaire réforme de la RT… à la modification des bilans thermiques des habitations lors des ventes et transmissions.
        De toute façon il est nécessaire de se préparer – compte tenu de la durée de vie des habitations – à la raréfaction de la ressource de gaz et de fioul ; le développement des pompes à chaleur, la réhabilitation thermique des bâtiments qui sont les voies futures des économies de chauffage devraient d’ailleurs baisser le gradient des 2,4 GW/degré de puissance électrique nécessaire par degré de baisse de température extérieure lors des vagues de froid.

        En toute rigueur, bien sûr, le type de ressource nécessaire n’apparaît pas dans ce discours : toute type de source est utilisable pour ce chauffage… ce qui compte alors est la disponibilité de la ressource au moment où il faut se chauffer. Là l’on retrouve les problèmes introduits par les ressources électriques intermittentes.

cf. Le Monde de l'Energie, du 11 décembre 2020.

  • De temps en temps il est nécessaire de lire la prose des thuriféraires de l’éolien, rappelant ainsi tous les arguments que les promoteurs et les ONG bien pensantes opposent à ceux qui sont plus que réticents à l’envahissement des éoliennes. Dans l’article cité ci-dessous, il est indiqué que les pouvoirs publics ont rendu “quasiment inaccessibles” “parcs nationaux et régionaux, grands sites classés, World Heritage Unseco, Natura 2000”.
        Les PNR sont déjà atteints par en maints endroits… Il y a une quinzaine d’années l’ADEME s’interdisait d’envisager crêtes… altitudes supérieures à 1000 m.

cf. Le Monde de l'Energie, du 19 novembre 2020.

  • le blog de Jean-Pierr Riou, le Mont Champot, avec lequel on ne peut que s'interroger sur les non-dits de l'ADEME, des promoteurs,et de RTE sur le caractère local de l'électricité éolienne élaborée en France, et la réalité de l'évitement éolien de CO2 en France dû aux éoliennes françaises. Considérations sur les frais annexes, aujourd'hui et demain, que l'on ne trouve pas dans les phrases maintes fois entendues : le “kWh éolien est désormais moins cher que son homologue nucléaire”.

novembre 2020

  • dans lequel l'électricité nucléaire apparaît de plus en plus liée à la transition énergétique : site Transitions et Energie.
  • une bon résumé de la vision particuière de Mme Pompili sur le futur possible de la fourniture d'électricité de l'hiver 2020 (en attendant les autres), un article de Jean-Pierre Riou, sur Atlantico, en espérant sa version sur son blog percutant.
  • de plus en plus d'actualité : le “repowering”, Collectif Energie Vérité
  • malheureusement d'actualité : les craintes sur l'alimentation en électricité, Collectif Energie Vérité
  • un fait peut-être lourd de conséquences : la qualification de l'uranium appauvri comme déchet, Sauvons le climat

Bien sûr l'uranium appauvri, sous-produit de l'enrichissement de l'uranium servant aux centrales nucléaires actuelles, sert à faire des munitions particulièrement sales… Mais c'est surtout un matériau dont le contenu énergétique peut être récupéré dans des filières qui se créent dans plusieurs pays… mais plus en France, multipliant par un facteur 50 à 100 les réserves potentielles.

  • parler chiffres et accepter que cela a de l'importance malgré tout : si l'on veut espérer sauver le climat, JM Jancovici… ne pas trop promettre sur l'emploi ou le pouvoir d'achat, JM Jancovici
  • mise en conserve de l’électricité surnuméraire pour alimenter les voitures électriques de riverains (mesure d’accompagnement), ou procéder à l’électrolyse de l’eau pour obtenir de l’hydrogène (vert !) : quelques chiffres qui font réfléchir, Extinction Rébellion

octobre 2020

mars 2020

  • vouloir fermer les centrales nucléaires : réfléchir avant d'agir, Sauvons le climat